ma ville est de la lune
de corona et d’havane et de s’endormir
seul de l’autre côté du parc
où les cygnes rigolent
de l’avion qui décolle
du sac poubelle du passe-plat
de la brasserie d’addictions
qui alimentent les caisses de l’état
ma ville est de la lune
de corona et d’havane et de s’endormir
seul de l’autre côté du parc
où les cygnes rigolent
de l’avion qui décolle
du sac poubelle du passe-plat
de la brasserie d’addictions
qui alimentent les caisses de l’état
1
D’après le « Tour de Belgique ».
Traduction de Kim Andringa.
1.
nos villes sont sous la pluie quand tombent les cendres
elle vivent sous la tempête comme un rire aux éclats
à ce coin de la rue nous édifions la maison
a lieu un dédoublement des murs
notre voisin notre ami
a empoisonné le chien avec le vif-argent des glands
propriété équivalente à la valeur du propriétaire
les arbres de notre paysage restent sourds à toute demande inique
verts au printemps comme le marquage des jeunes animaux
ils se dressent dans un champ de colza jaune comme une infraction
notre histoire est un enregistrement orchestré du chaos né des goujateries
de personnages plus ou moins importants
l’exploitation de la lumière libre
aux yeux des gens pas libres
la nécessité rythmique de nos chants
extraite des fibres du papier
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