Trop de peu
Trop c’est irrationnel
Trop peu c’est criminel
Que les bêtes s’éclatent
D’avoine et de pampres à satiété
La vie jaillit des ventres pleins
Et qui voudrait bouder
D’une belle santé les rondeurs
Videz calices léchez mamelles
Frappez tambourin et dansez
Du giron des déesses
Arrachons la nuit. Voyons alors
Lequel est l’offrande de qui
Oubliez le diablotin derrière le coin
Non seulement il épie sans vergogne
Mais lorgne d’un œil plein d’envie
Soulevez jupons et chaudrons ne craignez rien
Même les tigres baiseront les mains
Qui ne châtient pas mais donnent à boire
Mustafa Kör
Traduction : Katelijne De Vuyst, avec Danielle Losman et Pierre Geron